Bastardgraphics

Bastardgraphics, c'est en fait Julien Rivoire, graphiste lyonnais de 26 ans. Il touche un peu à tout, que ce soit à l'illustration, au web ou au print. On compte SixPack, Trax, Universal et beaucoup d'autres parmi ses clients. Il est aussi membre des collectifs Quadricolor et Play, avec qui il tâte du VJaying pour accompagner notamment Miss Kittin, Danger ou Kavinsky.

Les expositions se succèdent, vous aurez forcément une des cordes de son arc sous les yeux d'ici peu. En attendant, son travail est réuni ici et il est présent sur différents réseaux sociaux si l'envie vous prend d'aller le féliciter.

Dice / Start Drawing

Cette vignette est l'œuvre de Daisuke - Dice - Tsutsumi, illustrateur japonais installé à San Francisco. Il est arrivé aux USA après avoir suivi les cours de l'Ecole des Arts Visuels de Tokyo pour se lancer dans l'animation en intégrant Blue Sky Studio (Ice Age, Robots) puis Pixar.

Beaucoup d'autres artistes asiatiques sont réunis sur un même portail. Différentes inspirations, plusieurs traitements, et souvent impressionnant, un site à surveiller en marque page.

Johnny Yanok

Né à la fin des années 70, il fait ses études au Columbus College of Art and Design et y rencontre sa femme Jen, elle aussi illustratrice. Il vivent désormais à Akron dans l'Ohio, entourés d'animaux, et travaillent en mixant peinture et techniques numériques.

Lui fusionne l'esprit des cartoons de 1950 et des ambiances d'Halloween. Le kitch est une de ces principales sources d'inspiration et il estime une toile achevée quand elle le fait vraiment sourire! En free lance, il diffuse ses oeuvres aussi bien sur Tshirt que via la publicité.
Ses peintures les plus récentes sont visibles sur un blog, accessible depuis son site.

Leandro Erlich

Né en 1973 à Buenos Aires, il a crée “Swimming Pool” à Houston, entre 98 et 99. Les visiteurs y ont l'impression de circuler dans une vrai piscine, tout en restant au sec. C'est ce qui a représenté l'Argentine à la Biennale de Venise en 2001. L'installation est désormais exposée au musée de l'art du XXIème siècle de Kanazawa (Japon).

L'ensemble de son travail repose sur la perturbation des références visuelles. A chaque fois, les spectateurs font l'expérience d'une illusion. Par exemple avec "le Cabinet du Psy", dans lequel ils peuplent une pièce vide grâce aux leurs reflets. Ou avec "le Bâtiment", ou un énorme miroir produit un trompe-l'œil vis-à-vis de la gravité.

Reza Abedini

Né en Iran en 1967, il y étudie successivement le design graphique et la peinture. Il débute sa carrière en 1985 et fonde un studio - éponyme - 8 ans plus tard.

Aujourd'hui professeur des arts de l'image à Téhéran, il a depuis reçu différentes distinctions pour son travail, axé sur le mélange de la calligraphie perse traditionnelle et de la culture moderne de son pays.

Bruno Leyval

Né en 1971 à Mulhouse où il vit toujours, il a développé très tôt un intérêt pour l'illustration en voyant son père dessiner. Inspiré par la bd et par tout ce qu'il a eu l'occasion de voir, il se concentre sur le noir et blanc à l'encre de chine pour liu permettre d'aller à l'essentiel.

L'artiste travaille régulièrement sur le thème du racisme et des combats de minorités. On retrouve sur son site des portraits de Black Panthers, de la Blaxploitation et d'autres figures emblématiques. Il est le fondateur d'Awake Studio qui tisse des liens entre l'art et les cultures alternatives.

Ben Tour

Canadien trentenaire, il avoue une grande passion pour le rap et la bière fraiche, et commence à vivre de son art en 2005.

Il travaille essentiellement sur le portrait et au stylo bic. La couleur est facultative mais souvent répandue spontanément, que ce soit au pinceau, à la bombe, ou avec ce qui lui tombe sous la main. Ces toiles sont regroupées ici.

A.J. Fosik

Ses sculptures d'animaux psychédéliques combinent bois, peinture et symbolique énigmatique. Les différents éléments qui composent le relief permettent plusieurs approches et une tension palpable à chaque angle de vue.
Son oeuvre découle, entre autres, de réflexions sur les cultures subversives et les images fractales.

Attaché à son Détroit natal et au folklore américain, il voyage de plus en plus pour ouvrir ses influences, avec un myspace à défaut de domicile fixe.
Il est représenté par la Jonathan Levine Gallery où est exposé son travail.

Nina Katchadourian

L'artiste californienne a crée the Mended Spiderweb series, un projet de reconstruction de toiles d'araignées; solidifier les structures à la glu pour recoudre les parties détériorées avec du fil rouge.
Les 1ers matin, son travail se retrouvait entassé au pied des toiles. Elle a d'abord cru que c'était le résultat du vent. Après une petite inspection, elle s'est aperçue que c'est les araignées qui rejetaient son travail chaque nuit.

On trouve sur son site d'autres installations, comme les patchs multicolores pour champignons fendus, la généalogie d'une famille de cailloux, ou un traducteur vocal popcorn/anglais

Sterling Hundley

Dès 1998, à 22 ans, il participe à quelques concours d’illustration aux États-Unis. Il suivra ensuite les cours d’été dans une Académie de Kansas City pendant 2 ans. Très vite, il va recevoir différentes médailles pour son œuvre et commencer à trouver de gros clients, comme Rolling Stones ou Red Bull.

Après avoir donné plusieurs conférences et été juré de différents concours, il est maintenant professeur dans une Université en Virginie et donne à son tour des cours d’été dans une Académie d’Illustration de Floride.

Jillian Tamaki




Illustratrice canadienne, elle a grandi dans l'Alberta, et donne désormais cours à New York. Son studio est installé chez elle, à Brooklyn, dans l'appartement qu'elle partage avec Sam Weber

Skim, bd écrite avec sa cousine Mariko Tamaki, a été publiée en mars 2008
Elle tient un blog, accessible depuis son site

Gardons bien les yeux fermés



Les internautes de novaplanet, choqués par cette séquence, ont réussi à la faire retirer du site de la station.
Voici la réponse du Directeur Général de Radio Nova:

Dans ce film, le message de fin dit “Une chose est sûre, les Blancs sont à l’origine du blues”.

Le Blues, c’est l’expression, par le chant, de la souffrance de tout un peuple. C’est la souffrance créée par l’une des plus grandes barbaries de l’histoire de l’humanité: l’esclavage.
Les Blancs, esclavagistes, en sont responsables.

Et ainsi, ils sont à l’origine de cette souffrance et par là même du Blues.

Voilà ce que dit ce message.

Il avait pour but de rappeler que notre mission à Nova est d’expliquer les origines des musiques que vous aimez. Et aussi de décrypter, sans complaisance et sans fausse pudeur, les réalités du monde qui nous entoure.

Mais aujourd’hui, le sens des mots est écrasé par le sentiment d’exclusion et les souffrances, par la négation permanente que subissent un grand nombre de personnes dans leur chair et dans leur dignité.

Certains d’entre vous nous ont dit « on ne peut plus voir ces images », même pour la « bonne cause ».

Pour ne pas heurter nos amis et ne pas ajouter à ces souffrances, nous avons décidé de retirer ce film.

Avec nos excuses.

Et avec la volonté de poursuivre le nécessaire travail de mémoire, nous qui luttons depuis toujours pour cela.

Bruno Delport
DG Nova
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