Bison

L'Afrique du Sud, tu connais. De la richesse minière à gogo, une histoire lacérée par l'apartheid et des tensions palpables. Elle abrite le Cap, qui abrite Bison.
La zoologie nous apprend que ce gros bovidé est peu probable dans le coin. Ici c'est juste Linsey Levendall et Daniel Orme, duo d'artistes au sens large parce que touche-à-tout. Ils cherchent, ils tâtonnent, ils expérimentent et ils citent Picasso (ce qui n'est pas forcément une garantie de talent ou de réussite, mais quand même).

Vous aurez bien compris que je n'ai pas grand chose à dire, mais disons pour meubler que leur boulot tourne beaucoup autour de la typographie, des mélanges de techniques et de la couleur glauque mais retenue.
Pour prévenir, ils ont programmé une musique d'ambiance sur leur site, parce qu'apparemment ils touchent aussi à ce domaine.

Nitrome

Le jeu, c'est important.. Faire mumuse, se vider l'esprit, rester H24 dans sa chambre pour niquer la gueule d'inconnus en ligne et/ou en équipe, autant de caractéristiques qui gravitent autour du jeu aujourd'hui. Les gosses qui tirent des billes sont loin puisque la gameboy est une vieillerie.
Les vieux ont les mots croisés, les femmes actives ont le Wii Fit, les fonctionnaires ont le Solitaire, et pour vous, cadeau: le studio Nitrome.

Incarner un ninja, un parasite, un gladiateur, ou un gros chat volant assisté d'un hibou mitrailleur, ces quelques mecs qui bossent dans l'ombre rendent ça possible environ 1 fois par mois. Et depuis déjà quelques années. Du coup, le site vous propose une liste conséquente de divertissements, avec du gameplay efficace et des graphismes acides ou radioactifs. Une très bonne référence de jeux en flash, à vous de voir.

TAG au Grand Palais

Le graffiti creuse doucement sa place dans la considérations des hautes sphères et des conservateurs. Il y a quelques années, les galeries européennes accueillaient la rétrospective consacrée à Martha Cooper qui présentait les quasi pionniers du mouvement à New York.
Aujourd'hui, c'est au tour du Grand Palais d'accueillir des graffeurs contemporains. Des toiles cette fois, pas des murs, issues de la collection de l'architecte initiateur du projet, Alain-Dominique Gallizia.
Des toiles qui ont en commun le format et le thème fédérateur de l'amour.

Au niveau du beau monde on retrouve, entre autres, Bando, Taki183, Phase2, Seen, Psyckoze, Nunca, Isba, Lek, Reach, LadyPink et beaucoup d'autres.
300 œuvres sont visibles là bas, sur 700m² et jusqu'au 26 avril, après quoi il faudra vous faire une idée de cette diversité via les journalistes de Télérama, ce serait dommage.
Toutes les infos, l'accès, les tarifs (dérisoires), les liens des artistes exposés et les dossiers de presse sont réunis ici

Nicholas Di Genova

Ce monsieur canadien dessine et peint des animaux extraordinaires et fantasmagoriques. Des hybrides dans lesquels cohabitent monstruosité et minutie. Il utilise des méthodes traditionnelles, encre, aquarelle et papier, pour moderniser les planches animalières de l'histoire naturelle en quelque sorte. Dans son travail se croisent 2000 papillons sans couleurs, des chiens robots et des oiseaux-revolvers.

Pas de surprise en apprenant qu'il est un grand fan de film d'horreur. Après avoir passé des mois à peindre ses pièces dans les rues de Toronto, il passe désormais une douzaine d'heures par jour sur sa table et expose régulièrement, seul ou en groupe. Ce fameux gros bestiaire de science-fiction est réuni sur MediumPhobic. Fear!

Jon Klassen

En 2006, Jon Klassen réalise An Eye For Annai avec Dan Rodrigues dans le cadre de leurs études au Sheridan College de Los Angeles. Comme l'ensemble de son travail, le dessin est fait à la main, la couleur est numérique, et le fond est un mélange des deux. Il a même rejoué les musiques d'accompagnement, la polyvalence quoi.

Grâce à cette animation, Jon Klassen est devenu assistant du cinéaste Henry Sellick (L’Étrange Noël de Mr Jack) au sein du studio Laika. Il continue à mener ses projets personnels: dessins, bandes dessinées, films, le tout réuni sur Burst of Beaden.

Abiuro


Ce nom d'emprunt sert à la fois au brésilien Alexandre Braga et à son portfolio. Malgré les mises à jours quasi inexistantes, on peut y admirer les illustrations de magasines auxquels il contribue ou quelques-uns de ses projets graphisme.

Pour compenser ce sentiment de non-satiété, on va dire ça comme ça, vous y trouverez aussi plusieurs liens de sites qui le répertorient ou qu'il a mis en place, comme Brasil Inspired ou Uailab par exemple.

Wilhelm Staehle


Il y a quelques temps, je suis tombé sur cette page peu loquace en blabla pour présenter les œuvres qui s'y trouvent. Chaque image est composée d'une carte style tableau ancien, d'une silhouette, et d'un court texte pour aider à la mise en scène (comme vous pouvez le voir!)

Si ça vous a plu, j'ai cherché quelques infos supplémentaires sur cet artiste, et voilà ce qu'il sait faire d'autre: une sorte de journal déroutant du XIXe siècle, et ce site qui est peut être son portfolio, ou celui de son homonyme. C'est beaucoup de mystère, mais c'est toujours ça a voir en plus.

Pour ne rien gâcher, c'est aussi le nom d'un colonel allemand mais résistant pendant la 2nde guerre mondiale, mais j'ai comme l'impression que c'est une fausse piste.

Julien Vallée

Aujourd’hui, j’ai l’immense joie de vous faire un article sur un graphiste québécois au nom pas du tout Rock n’ Roll mais au talent perceptible.

Après des études en design graphique à l’Uqam, l’université canadienne, il arrive à Paris où il fera un stage à l’ESAG Penninghen.

Il va y pondre une brillante "Thèse sur la typographie", en stop motion, enfant du dadaïsme après l’heure puisque inspiré de Kurt Schwitters (fondateur de la revue Merz), qui a aussi inspiré le peintre Rauschenberg. Autre perle recensée sur son portfolio, l’animation en After Effect et papier bristol: "Globo Logos", réalisée à l’occasion du Jour de la Terre (qui n’est pas une fête de témoins de Jéhovah)

Et encore, ce n’est que la partie émergée de l’iceberg. Son site recensant des travaux tous plus beaux les uns que les autres.

Bombo!


Bombo! (a.k.a Maurizio Santucci) est né en Italie, où il vit encore et travaille. Il sort de l'école de design ISIA de Florence en 2004.
Après avoir travaillé 2 ans dans des agences de pub, il s'est lancé en freelance dans l'illustration. Accessoirement il écrit et dessine des bds.

Son boulot jongle entre le découpage/collage, le dessin épuré et une sorte d'hommage à l'enfance. Certains dessins m'évoquent les affiches de films de Tati mais faites vous votre idée, vous pourrez accéder à son blog ou son stream flickr depuis son site.
 

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